1. |
La Rivière
02:56
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La rivière m’emporte vers où je dois aller
L’horizon de mon âme, une frontière à dessiner
Ce que la vie m’apporte, je le prends volontiers
Surtout si cela transporte ton odeur parfumée
Je crois en une force qui veille sur nous la nuit
Elle nous guide dans nos rêves, nos amours et nos vies
La rivière m’emporte, je n’ai qu’à m’laisser aller
Tout en évitant de m’accrocher
À ce que je dois laisser aller
Derrière…
Oh oh oh
Oh oh oh
Oh oh oh oh
La rivière m’emporte
La rivière m’emporte
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2. |
Child's eyes
05:12
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Oh when i look at the world that were in
I wonder what’s in it for us
So much is taken, much less is given
Oh give me something I can trust
Feels like there’s a lot of missing pieces in my life
Feels like everything has its price
But I see the point of giving all of my love
When I look deep into child’s eyes
I see dreams, hope, love and grace
A beautiful smile drawn on their face
Future is in our hands, will we let it go
Or fight to protect what we need the most
Together we can make this world
A better place to grow, to play and to learn
It’s time for us to care,
Let’s make children our affair
Majority is led astray
Far from our social humanity
Care less for your car, care more for the day
You may spend with our family
There is one thing in life I know that will last
It’s the love we share no matter the size
I learned this lesson yeah it got to me fast
Looking deep into a child’s eyes
Refrain
Oh when i look deep into child’s eyes
I always have the feeling
They know the secret for a simple life
Keep smiling then together we’ll sing
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3. |
Trois pommes
03:47
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Je parcoure les lieux de mon enfance la plus tendre
De ma première coupure, à mon premier baiser
Les cœurs brisés, ça pouvait encore attendre
L’amour était simple, l’amour était léger
Ces lieux bien sûr ne se sont pas déplacés
Mais je ne les reconnais pas vraiment
Une vieille cabane entourée de ciment
Que peut-elle bien évoquer maintenant
C’est comme une page déchirée emportée au loin
par un vent insouciant qui jadis portait nos rires
J’aimerais les entendre encore s’il veut bien
Rappeler à moi tous ces souvenirs
Je marche dans les ruines de ma mémoires
Des fragments d’images surgissent par moment
Je veux reconstruire les murs de cette histoire
Mais les pierres que j’ajoute sont les pierres du présent
Pourquoi ma tête a-t-elle tout oubliée
De l’époque où rien n’était vraiment impossible
L’enfance, une mine d’or inépuisable
condamnée par le moule de notre société
Si le temps a vraiment tout effacée
C’est ailleurs que je devrai chercher
Comme rien ne me reviens
Je devrai me réinventer
Je m’imagine
Je suis haut comme trois sacs de farine
Trois pommes
J’avoue que c’est un peu difficile
Je me dessine
Dans le parc avec Jules et mon amie Karine
Et trois pommes
Qu’on se partage sous une lumière opaline
Je m’imagine
Je suis haut comme trois sacs de farine
Trois pommes
J’avoue que c’est un peu difficile
Je me dessine
Dans le sable avec Jef et Marie-Christine
Et trois pommes
Qu’on se partage sous une lumière opaline
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4. |
Insomnie
02:50
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Dans un grand lit dans la chaleur
Parfois me reviens milles questions
Je me cuisine à la vapeur
Je m’effiloche, quelle affliction
Jusqu’à ce qu’au levé
Le ciel se dessine sur tes yeux azur
Oh combien je compte sur ton cœur
Pour effacer les rumeurs
Elles hurlent leur candeur
Me collent à la peau
Comme des écailles
Et bien que je les connaisse toutes par cœur
Je déraille
Le cerveau en ébullition
Il ne laissera pas mes yeux se taire
J’ai pourtant tant de chose à faire
Je dois m’éclaircir les idées
Éteindre la lumière
Ce kaléidoscope en couleur
Quand dans mon lit je monte en l’air
Je file au loin dans l’horizon
Le monde ne ressemble plus autant
A une grande prison
J’aimerais te rejoindre
La où tu nage les rires au cœur
Mais c’est parfois dans ces nuits
Qu’une ampoule s’illumine
Une idée nouvelle vient faire son nid entre mes deux oreilles
Le monde n’est plus le même
Qu’au moment où je me suis posé la tête
Une réponse à une question
Que je ne me suis peut-être pas posé
Une création
Une étincelle
Peut-être une chanson
Pour alimenter vos soirées
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5. |
Souvenir
03:03
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6. |
C'est écrit
03:52
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C’est écrit sur ce visage
Sur ces rides forgées par le temps, le mauvais temps
Qui cherche dans le puits de nos souvenirs, la faille microscopique,
pour l’élargir un peu à chaque jour
C’est écrit sur cette cicatrice dont je suis le seul à connaître l’existence
Un tatouage intemporel à l’intérieur… et l’encre… ton essence
C’est écrit sur ces lèvres maintenant closes
Leurs promesses oubliées, leurs sourires épuisés
Et sur ces mains, brulées par la corde avec laquelle l’espoir fut attrapé
Celui de l’amour facile toujours blottit
Entre nos cœurs, entre nos corps dans la chaleur
C’est écrit dans ces yeux
Qui d’un regard, savaient percer les tiens
Ils se plaisaient tant à découvrir les détours de ton âme
Mais ils furent aveuglés par cette lumière blanche
Que l’on imagine si belle et si pure sans se douter qu’elle est déjà partie
Que nous sommes seuls dans le noir
C’est écrit sur une page
Entre les lignes d’un poème qui chante les beaux jours
Où ne résonnent que des rimes à saveurs artificielles
Pour tromper la candeur, des amants enflammés et ce
Jusqu’à ce que ne retombe, la cendre du brasier
Et que de gris soir recouvert ce jardin autrefois si bien orné
C’est écrit sur cette lettre
C’est écrit en toute lettre
Tu ne m’aime plus
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7. |
Solitudes
05:35
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Dans une mer de solitude
Un océan d’incompris
On cherche la plénitude
La sérénité d’esprit
Entre les cœurs disloqués
Entre les rues, les avenues
Les allés et les venus
On est trop occupés pour s’attarder
De solitude en solitude, en cette eau trouble
Ça devient vite une habitude
De solitude en solitude,
On s’habitue
On est souvent entourés
De gens qui saignent de l’intérieur
C’est ce qu’on leur a enseignés
Surtout surtout, ne pas montrer
Que l’on a mal, que l’on a peur
Les peines, les échecs, les malheurs
C’est des bagages lourds à porter
Lourds à porter pour un seul cœur
Comment en sommes nous arrivés
À ne plus voir ce que l’on est
La peau la chair, c’est esthétique
Faut voir plus loin pour que ça clique
C’est une sorte de carapace
Pour se protéger des rapaces
C’est un masque qui dissimule
Les cicatrices qui s’accumulent
Refrain
Dans une mer de solitude
Un océan d’incompris
Je cherche la plénitude
La sérénité d’esprit
Coin Ste-Catherine Berri
Je croise le regard d’une inconnue
J’y vois la vie, elle me sourit
Ensemble on pourrait longer la rue
De solitude à solitude
en cette eau trouble
C’est pour briser une habitude
De solitude à solitude
On évolue
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8. |
Le coeur est une maison
05:34
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On croit toujours de bonne foi
Pouvoir posséder une chanson
J’aimerais vous dire une bonne fois
La réalité est autrement
En fait le cœur est une maison
Ou viennent se poser
Comme des oiseaux
Nos chansons préférées
Si ton cœur est un foyer
Pour les plus belles mélodies
Tu témoigneras les yeux fermés
De la beauté de la vie
Si ton cœur est une maison
Il te faudra l’entretenir
Garde le au diapason
Ou les chansons vont repartir
Fais de ton cœur un nid de soie
Empreigne-le de ton amour
Ne fait pas de la peur et de la colère
Des colocataires
Et ne garde jamais pour toi
Les oiseaux qui t’entourent
Tu ne peux que leurs tendre les bras
Les inviter dans ta cour
Car on ne possèdera jamais
La beauté de la musique
C’est une voyageuse qui va et vient
toujours en visite
Si on se faisait à l’idée
On ne pourrait s’enorgueillir
C’est quand on croit tout posséder
Qu’on ne peut plus s’enrichir
Refrain
Ce que je chante à l’instant
M’est venu une douce nuit de printemps
Ma belle dormait à mes côtés
Et moi, amoureux, je me suis rapproché
Et dans le silence de la nuit
J’ai tendu une l’oreille
Je vous jure mes amis
Je vous jure mes amis que de son cœur
L’oiseau a chanté
Car son cœur est un foyer
Pour les plus belles mélodies
Elle témoigne les yeux fermés
De la beauté de la vie
Sa maison est un royaume
Si bien que j’m’y suis installé
Et on s’aime, on s’aime tellement
Que les chansons ne veulent plus nous quitter
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9. |
Page blanche
10:02
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J’ai le syndrome de la page blanche
À cause de toutes ces idées qui tranchent
Mon présage est enfoui dans bazar d’antiquités
Une autre nuit une autre page
Les lignes s’enlisent à l’entrée de ma cage
Je reste là à attendre que tu me libères de ce vide
Et ma main de la plume se dérobe tout à coup
Vers ta peau d’un blanc de lune à faire pleurer les loups
D’un blanc de page que je ne saurais salir
Quand le silence dit tout je n’ai plus rien à dire
J’ai le syndrome de la page blanche
L’existentialisme d’un prêtre qui danse
Sur la chanson de son amour mille et une fois refoulé
Je n’y peux rien je file mes heures
Je perds un temps fou à rattraper l’instant
La seconde où tout s’éclaire en un éclair bleu étincelant
Et ma main de la plume se dérobe tout à coup
Vers ta peau d’un blanc de lune à faire pleurer les loups
D’un blanc de page que je ne saurais salir
Quand le silence dit tout je n’ai plus rien à dire
Ou à écrire
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